jeudi 8 mai 2014

Big hug, Pur désir, bonheur, vibrations d'Amour



J'ai découvert récemment le "Big Hug", une accolade-calin Amour qui se pratique à trois ou quatre personnes. Deux personnes du groupes étaient des amies proches, une autre une simple connaissance et moi même étranger ne comprenant pas la langue. 
Une des amies avait perdu son mari avec qui elle avait un lien trés fort. On a ouvert nos coeurs et on a fait cette magnifique accolade et là, l'émotion Amour a été tellement intense qu'on s'est presque mis à pleurer et chaque fois que j'y repense je dis merci pour le bonheur que ce souvenir m'apporte.

Depuis je l'ai refait avec d'autres et chaque fois le partage est le même. Nos vibrations sont sensibles à l'Amour, s'échangent, se mellent, se fortifient et se démultiplient avec lui.
   
Le bonheur, c'est l'énergie poisitive Amour, ce sont les vibrations d'amour qui émanent de nous quand nous sommes reliés à notre coeur, à la Source dans notre coeur.
Pour bien ressentir ces vibrations et rester contaminé à vie, quelques précisions pour préparer le terrain : et oui !! faut toujours bosser... 
Ouvrir son coeur à l'Amour, à la compassion, à la joie, à l'enthousiasme, au bonheur, au rire, au pardon, au làcher prise, au non jugement des autres, à la tolérance, à l'entr'aide, à la fraternité, à la paix, à l'instant présent, demander la pleine santé, que toutes nos mémoires négatives (tous les nocebos) soient changés en pure lumière, remplacer l'Avoir par l'être, seulement être, ici, à cet instant dans l'Amour divin de nos cœurs.

Et oui ! c'est possible ! en le désirant trés fort, en y croyant trés fort, car le Pur désir est la force créatrice du coeur, c'est elle qui nous fait évoluer, avancer vers notre divinité. Oublier et transformer en pure lumière tout ce qui n'est pas positif, de façon à effacer les vieux programmes inconscients de notre mental-ego, ainsi nous allons même pouvoir reprogrammer notre ADN (notre code de vie, les scientifiques se grattent la tête en ce moment, car la possibilité est ouverte), car notre coeur a tous les pouvoirs lorsque son pur désir se manifeste sans l'entrave du mental. 
Une telle attitude va nous transformer, puis va rayonner sur notre famille, sur nos proches, puis sur l'humanité. C'est l'effet "vibrations d'Amour", ce sont Elles qui fabriquent le bonheur. Alors il va se répandre de façon incroyable partout, sur vous, sur votre famille, sur vos proches, sur votre pays, sur l'humanité entière, et ne pourra plus être erradiqué, car nous serons tous devenus des petits virus unis dans  l'Amour, formant un tout divin indestructible.

Nemo



dimanche 4 mai 2014

Guérir l'enfant intérieur

Dans les nouvelles thérapies comportementales, notamment celles qui incluent la dimension spirituelle de l’être humain, il est souvent fait référence à l’une des composantes essentielles qui influencent sa psyché : l’enfant intérieur. Cette notion à la mode n’est pas forcément toujours bien comprise par les personnes qui entament un processus de guérison intérieur, et pourtant elle me paraît centrale, puisque c’est à son niveau que se situent les causes profondes de la majorité des maux dont l’être humain peut souffrir. Avant de commenter l’exercice proposé sur cette page, je vais revenir sur cette notion si importante afin que vous sachiez exactement de quoi il en retourne, du moins selon la définition que je m'en suis faite, qui ne représente bien évidemment pas une vérité absolue. En effet, comme à mon habitude, je vous encourage à ne pas prendre les informations de ce site pour argent comptant, mais à réfléchir et à expérimenter par vous-même de manière à pouvoir tirer vos propres conclusions.
Au fil de ses incarnations successives, l’individu passe par un ensemble d’expériences qui lui permettent d’apprendre les lois de l’existence afin de pouvoir s’y conformer en toute connaissance de cause et ainsi manifester jusque dans la matière l’essence de ce qui l’anime en chaque instant : l’Âme-Lumière, l’étincelle de vie divine. Durant ce grand périple évolutif, l’individu "oublie" sa Véritable nature et chemine pas à pas pour la reconquérir et se rendre compte qu’il n’en avait jamais été séparé et que ce qu’il cherchait avec tant d’acharnement était déjà là, à attendre simplement qu’il change de regard sur lui-même et sur les éléments qui constituent le décors extérieur de sa réalité intérieure. Avant d’être réalisé spirituellement, c’est-à-dire avant d’être parfaitement conscient d’être l'Amour incarné, il lui faut composer avec l’illusoire impression d’en être séparé.
Cette impression de séparation, l'être humain la porte en lui sous la forme d'une mémoire, d'une blessure qui origine de très très loin, au moment de la naissance de son Âme-Lumière, qui coïncida avec son individuation. À la naissance dans l'incarnation, le petit être revit cette blessure originelle au moment où il sort de l'utérus "matriciel" de la mère. À partir de ce moment là, l'Amour protecteur et nourricier du Féminin sacré (symboliquement incarné par l'utérus de la mère) se retrouve à l'extérieur de lui. Il en est à nouveau séparé et revit la souffrance de ce manque. Durant les premières années de sa vie, l'enfant recontactera cette blessure à chaque fois que le monde extérieur ne pourra lui faire ressentir cette sensation d'être "enveloppé" par la matrice d'amour, sensation qu'il éprouvait lorsqu'il était encore dans le ventre de la mère. Dès la formation du corps mental, il comprendra que certaines attitudes et comportements le privent de l'amour et l'expose au contraire au rejet, à la violence ou à l'humiliation. Dès lors, il pensera que pour être aimé, il doit privilégier certaines facettes au détriment de toutes celles qui ne méritent pas l'Amour. L'ensemble des facettes jugées, réprimées et refoulées, formeront ce corps de souffrance que j'appelle l'enfant blessé. Il s'agit d'un ensemble d'énergies émotionnelles polarisées négativement qui est la substance même de la nature inférieure. 
Pourquoi donc, me direz-vous, l’être humain doit-il passer par cette illusion de séparation qui est la cause d'autant de souffrance ? Cette interrogation est tout à fait intéressante car elle soulève la question existentielle de notre place ici bas. Je dirais simplement que cette illusion est probablement nécessaire à l'individualité pour qu'elle puisse acquérir la conscience d'elle-même en tant que parcelle (microcosme) de l'Âme universelle (macrocosme).
Pour en revenir à l’enfant blessé, il est donc cet ensemble de facettes ombrageuses qui vivent encore dans la psyché de l’être humain et qui n’ont pas reçu l’Amour inconditionnel dont elles ont besoin pour devenir "matures" et accéder à l’âge adulte.
Ne voyez pas en ces propos une invitation à vous défaire de votre esprit d’enfant aimant jouer et voir la vie sous l’angle d’un éternel émerveillement. Ce n’est évidemment pas de cela dont il s’agit. Je parle ici de l’archétype de l’enfant qui n’a pas reçu l’Amour de la par du parent bienveillant qui aurait dû assumer ce rôle.
D’un point de vue énergétique, cet enfant blessé est donc un ensemble de mémoires, de conditionnements, de croyances, de peurs, de culpabilités, de hontes.
Ces énergies sont traduites symboliquement (par le concours du mental et du subconscient) comme un ensemble de personnalités que nous avons été durant cette vie ainsi que les précédentes (pour autant que vous croyez aux vies antérieures bien entendu…). 
Un exemple: quand vous étiez petit (e), votre famille rendit visite à votre oncle et votre tante qui venaient tout juste d'être parent. Tout-e fier-e de vous, vous prenez l'initiative de prendre le nouveau-né dans vos bras. Malheureusement, ce n'est apparemment pas du goût de votre tante qui vous regarde méchamment en disant "Ah non pas toi", en vous retirant le bébé des bras. En pleure, vous partez vous réfugier aux toilettes, mais personne ne viendra vous consoler, à votre grand désespoir. Cette expérience a ancré en vous un profond sentiment d'abandon et de rejet, qui encore aujourd'hui vous fait vivre des situations où les autres vous rejettent et vous ignorent.
Celle ou celui que vous avez été à ce moment là a ressenti une souffrance profonde. L’Amour inconditionnel a fait défaut, et la personnalité à laquelle vous êtes identifiée alors a été profondément blessée dans son amour propre. Le sentiment ressenti s’est apparenté à un profond rejet de vous-même, qui est immédiatement entrer en résonance avec cette impression d'avoir été séparé de l'Amour au moment de votre naissance. Comme cette partie de vous-même n’a pas été en mesure d’être aimée par le monde extérieur, vous l’avez vous-même rejetée et jugée. Vous avez pensé que cette personnalité là était indigne de recevoir l’amour, la reconnaissance, l’acceptation et l’approbation du monde extérieur, et vous l’avez enfermée à double tour dans les caves sombres de votre inconscient négatif, jurant de ne jamais plus lui permettre d'être elle-même. C’est donc une facette de vous-même que vous avez rejetée et jugé. Et cela, vous l’avez fait à de nombreuses reprises depuis votre plus tendre enfance, depuis le moment où vous avez compris que pour obtenir les faveurs du monde extérieur, il fallait vous comporter de telles ou telles manières, porter des masques et cacher les aspects peu reluisants de votre personnalité afin qu’ils ne vous privent pas de l'amour tant recherché. Évidemment, ce n’est pas parce que l’ensemble de vos aspects ombrageux sont cachés qu’ils ne sont pas "vivants" pour autant. Toutes ces facettes existent encore en vous sous la forme de toutes ces énergies polarisées négativement. Les vieux démons, les fantômes dans le placard, les non-dits, les valises du passé, tout cela représente cet enfant blessé qui, tant que vous ne l’aurez pas libéré, continuera de conditionner votre état d’esprit et vos comportements.
Le manque d’Amour est la cause de toutes les souffrances. L’Amour en est le seul et unique véritable remède.
Si vous vous étiez permis(e) de vous Aimer inconditionnellement à chaque instant de votre vie, même (et surtout) lorsque vous avez été jugé-e, blâmé-e et humilié-e par le monde extérieur, il n’y aurait pas d’enfant blessé à guérir et vous seriez en paix avec vous-même dans toutes les circonstances de votre vie présente. Aucune situation, aucune relation ne saurait détériorer l’estime que vous avez pour vous-même. Vous jouiriez d’un équilibre harmonieux et d’une joie de vivre à toute épreuve. Vos pensées et vos émotions seraient naturellement positives et les autres pourraient bénéficier de votre rayonnement amoureux en toutes occasions. En d’autres termes, vous seriez un vrai rayon de Soleil. Si ce n’est pas le cas et que votre enfant blessé vous en fait voir de toutes les couleurs, alors il serait peut-être judicieux de commencer à vous occuper de lui en choisissant de vous accepter inconditionnellement dans chacune de vos facettes. Plus vous saurez vous accueillir en vous offrant l’Amour sans condition, plus vous serez à même de le faire pour les autres. Vous pourrez ainsi petit à petit accueillir l’autre tel qu’il est et ainsi lui permettre de guérir son enfant blessé à son tour.
Certains penseront que puisqu’ils n’ont pas reçu l’Amour nourricier de leur parent biologique, ils seront bien incapables de se l’apporter à eux-mêmes en devenant le parent "aimant" envers leur propre enfant intérieur. Ce raisonnement paraît justifié d’un point de vue mental, mais il n’est pas cohérent si l’on part du principe que l'Amour-Force est omniprésent et que par conséquent il interpénètre chaque parcelle de la Création, soi-même y compris.
L'Amour est là, à chaque instant et en chaque lieu, transcendant les limites de l'espace et du temps.
Seule une vision strictement mentale des choses et une identification aux mémoires du passé rend cet Amour impossible. L’Amour est disponible en abondance, ici et maintenant, et de manière inconditionnelle. Il est offert à toutes formes de vie, sans exception aucune puisque l’Amour n’est pas une règle, mais un Principe.
Bodhiyuga

Le mental, du rôle de maître absolu au rôle de simple outil merveilleux d'efficacité spirituelle

 

Le mental* est à la fois la cause de tous nos soucis, entretenant désirs et angoisses, créant le concept d'un moi séparé, et la clé nous permettant de comprendre ce voyage terrestre entrepris par la conscience.

Il n'a pas à être condamné en lui-même, car il peut être un allié et nous permettre de comprendre que nous ne sommes pas seulement ce flux mental.
Or, nous l'avons laissé exercer une domination absolue sur la vie et parasiter l'ensemble de nos existences.

Le mental s'épuise à vouloir changer le réel en fabriquant des idéaux, des croyances et des certitudes, en formant une représentation de ce qui est, figeant ainsi le mouvement perpétuel de la vie. Il crée cette réalité terrestre, constituée des illusions dont il s'est rempli, il établit le moi et le monde hors moi, le sujet pensant et l'objet pensé, sans réalité autonome.
Penser déplace le regard vers l'objet. L'activité mentale nous projette vers l'extérieur, vers les objets, et crée la croyance d'une séparation, d'une distance, en déployant son énergie dans le temps. Nous avons tellement l'habitude de diriger notre esprit vers l'extérieur, vers les objets qui le retiennent et le distraient que nous ne voyons plus que ce qui le remplit. Nous le laissons exercer sans arrêt une pression sur chaque chose qui survient, croyant la contrôler en retenant certains aspects et en rejetant les autres. Il nous entraîne à saisir la vie à l'aide de concepts au lieu de la laisser s'accomplir à travers nous. Encombré de tout ce qu'il accumule, il est incapable de refléter la situation du moment présent telle qu'elle est.

Le mental nous apprend la différenciation. Il est impliqué dans toute expérience de dualité.
Il fonctionne par comparaison et opposition.
Nous nous identifions à cette différenciation, nous la pensons comme le fondement de notre réalité.
Or, il n'y a pas de dualité : les 2 pôles ne sont pas séparés, mais en interaction.
Le mental est cause de la séparation entre des opposés qui sont inséparables, qui ne peuvent exister l'un sans l'autre dans l'expression de la vie ici. Il est conditionné à exclure ce qui semble inacceptable. L'interdépendance des opposés est le fondement même du mouvement de la vie. Notre problème vient que nous essayons de supprimer un des 2 opposés.

La dispersion, la soumission aux distractions incessantes qui alimentent le flux des pensées, l'absence de repos, de stabilité, la recherche perpétuelle, est ce qui caractérise habituellement notre esprit et le rend en permanence anxieux et fatigué.
Il est presque toujours divisé, désir ou refus. Les choix incessants rendent notre existence complexe. On compare, on saisit ou rejette. On exclut alors que la vie inclut tout. Chaque évènement est mis dans une catégorie. Notre esprit pris dans la dualité et la temporalité ne sait que juger si un évènement est heureux ou malheureux. Il est incapable de saisir en profondeur la réalité d'une situation, de percevoir l'intelligence infiniment vaste qui préside à l'enchaînement des circonstances.
Nous oublions l'unité ou nous la cherchons avec la pensée structurée moi/autre, sujet/objet.
Pour transcender la division, l'esprit doit reconnaître la limitation de la relation sujet/objet, puis ses propres limitations.

Nous pouvons être conscient du fonctionnement de notre mental. Nous ne pouvons donc pas être cet esprit qui nous emporte où il veut dans des croyances, dans des émotions et des souffrances.
Le mental est une fonction, pas ce que nous sommes. Accepter qu'il soit simplement un instrument, celui de l'être profond, la conscience. Le tourner vers le dedans, non pas par des efforts, mais en tant que mouvement naturel au sein de la conscience

La nature de l'esprit est mouvement. Ne pas s'efforcer de bloquer ce mouvement car la pensée est un moyen d'expérimenter la vie et cet effort est uniquement mental. Tout effort pour contrôler l'esprit ne peut que le rendre plus habile et conduit au renforcement de l'ego.
Il ne s'agit pas d'être sans mental mais d'être libre du mental. C'est-à-dire ne pas être juste une somme de désirs et de peurs.
Ne pas s'opposer au mouvement naturel de la pensée, mais cesser de l'entretenir, de le considérer comme réel et voir que sa source est vide. Nous sommes cet espace silencieux et vide au sein duquel la pensée apparaît. Cette Réalité ultime est hors de portée de la pensée.

Le questionnement sur le sens de la vie et sur notre véritable nature débute nécessairement avec l'esprit. C'est l'esprit qui cherche. Mais il ne peut que poser la question, puis très vite conceptualiser et donc douter. Il ne peut fournir la réponse : la réalisation de la Réalité ne peut être objectivé, le Sujet ultime ne peut être objet de connaissance.
Dans sa recherche, l'esprit peut comprendre jusqu'à un certain point la nature de la Réalité, mais ne peut la réaliser. S'il trouve une réponse, elle ne peut être que lui-même, et dans cette illusion créée, il va concevoir une réalité mentale qu'il s'appliquera ensuite à expliquer.
Dés que la conceptualisation s'arrête, la perception pure reste. Avec elle, la paix. Elle est notre nature originelle. Les difficultés et les souffrances surgissent lorsque nous ne sommes plus en contact direct avec le flux de la vie, lorsque le mental vient mettre une distance entre ce qu'il pense vivre et la réalité.

Nous pouvons très bien vivre sans une activité mentale incessante, en accueillant les perceptions telles qu'elles se présentent, sans les analyser ou les juger, sans fabriquer d'images.

Qu'il y ait simple observation de chaque phénomène, pensée, émotion, sentiment, sans qualification, sans jugement. Observer n'est pas analyser. Simplement une attention aiguë et sensible des mécanismes de l'esprit, de ses schémas répétitifs et conditionnés. L'attention qui accueille est une position de regard neutre. Nous sommes accueil de tout ce qui traverse notre esprit, un ensemble de phénomènes vus par la lumière de la conscience.
Qui observe ? Notre être profond, qui montre dans cette observation qu'il n'est pas le mental. Nous ne pouvons le voir, cet être véritable, nous ne pouvons le connaître comme un objet et le conceptualiser. C'est là que se situe le problème pour nous, lorsque nous vivons identifiés au mental.

Les pensées sont uniquement maintenues par nos identifications. Rester témoin de ses pensées, sans identification. Observer ne déclenche pas un enchaînement de pensées. Dans l'observation, l'énergie du mental se calme. Il calme son fonctionnement parasite, reprend sa juste place, ne nous emporte plus dans des réactions de peur, d'agression ou d'abattement. Un détachement se met en place et l'énergie ne vient plus alimenter sans cesse l'esprit.
Son fonctionnement ralentit de lui-même, sans contrainte, par la seule observation de ses mouvements. Il se calme à travers l'attention, sans effort. Il voit ses limitations, devient humble, réceptif, ouvert. Il continue de fonctionner, mais les pensées viennent du silence, notre réalité profonde, non de l'intellect. Elles apparaissent, disparaissent, nous percevons leur nature vide, de simples reflets sur le champ de la conscience. Il n'y a plus alors d'entrave au flux de la conscience pure et la vraie intelligence peut œuvrer.
L'intuition dés lors émerge : c'est la réponse immédiate à la vie, sans l'intermédiaire de concepts. Elle vient du cœur, non de l'intellect. Elle saisit la réalité de manière synthétique, dans la coexistence des pôles.

Le mental peut avoir une certaine connaissance de l'intelligence qui soutient la vie, mais il ne peut en avoir une connaissance totale. Il fait partie du monde phénoménal. Comment pourrait-il aller au-delà des phénomènes, embrasser ce qui l'englobe ? Ce qui est infini, sans forme, ne peut être appréhendé par l'esprit. Il est lui-même l'obstacle à la réponse qu'il cherche. Qu'il le reconnaisse, dans une humilité retrouvée, est sa seule réalisation possible.
Et il sera en repos, établi dans sa source, transparent, sans jugement, sans choix.
Entier, sans aucun conflit, il deviendra l'instrument du fonctionnement de la vie dans sa globalité.

Ce qu'il y a au-delà de la pensée, nous ne le savons que lorsque la pensée s'arrête. La pensée est impuissante à découvrir la vraie nature de la vie, car elle est mémoire, qui fait écran à la réalité, au jaillissement toujours neuf du flot de la vie. Elle recouvre de ses schémas répétitifs le jeu libre de la vie.
Le mental est fait de passé et de sa réactualisation dans la projection vers l'avenir. Toujours en mouvement, il ne peut saisir l'instant. Dès qu'il intervient, le contact avec l'instant est rompu. Le processus du temps psychologique est enclenché. Tout est alors regardé à partir de la mémoire et évalué à partir de conditionnements. Lorsque le mental se tait, le temps s'arrête. Nous sommes dans l'instant, c'est-à-dire dans la Réalité. La réalisation de notre intemporalité, de notre véritable nature, est alors possible.

Une fois l'ultime réalité réalisée, il n'y a plus de règles ni d'illusions créées par un mental que désormais plus rien ne vient troubler. Il est en repos, sans division, en harmonie avec le flux de la vie, avec la source de toute chose.
La conscience se reflète telle qu'elle est, pure, non déformée, dans ce mental stable, détendu, apaisé. Le repos, c'est ce que nous sommes naturellement.
Dans cette vision globale de la Réalité, l'esprit en repos laisse surgir puis se résorber ce qui vient, sans rien conceptualiser, sans rien diviser.
L'énergie d'amour peut dès lors circuler...

Bodhiyuga

* Ce sont les mémoires positives ou négatives stockées dans nos 1 milliard cinq cent millions de neurones, dont 83 % sont inconscientes (Nemo)





jeudi 1 mai 2014

Le bonheur, la joie et l'Amour



Le bonheur n'est pas un but, c'est une façon de vivre.
Pour certains, c'est une évidence, pour d'autres un apprentissage à faire.
A la naissance tous les coeurs sont ouverts, le Pur désir, l'innocence l'Amour et la joie sont présents chez le nouveau né.

Le bonheur, la joie et l'amour sont nos énergies de vie...

Quoique qu'il arrive, si nous les avons cultivés, entretenus, ils se seront fortifiés et démultipliés.
En les vivant dans le moment présent nous pourrons les répandre autour de nous, toutes les épreuves seront alors plus légères, plus faciles à surmonter.
Conclusion, cultivons l'innocence, la joie et l'Amour en nous et retrouvons notre âme d'enfant.


Nemo